Nos artistes

Youssef Amghar

Né en 1954 à Rabat, Youssef Amghar est un artiste franco-marocain qui partage ses temps de création entre la lumière irradiante du Nord du Maroc à Moulay-Bousselham et les ciels nuageux des côtes atlantiques françaises.

Après avoir étudié l’architecture à l’école des Beaux-Arts de Paris, Youssef Amghar suit des études de littérature à Paris XIII ainsi que des cours de photographie à l’EFET. Artiste, poète, romancier, Youssef Amghar est un artiste complet mais c’est sa poésie nimbée de bleu qu’il exprime dans ses cyanotypes qui nous a conquise chez Esther & Paul.

« Le Cyanotype, une photographie au procédé ancestral, azurée, comme pour conjurer la patine du temps.

Le cyanotype, pour moi, c’est comme un retour aux sources dans tous les sens du terme. Un retour au temps où l’image était sujette à l’aléatoire, au probable, presque au hasard. Une image se révèle par la lumière, elle est comme apprivoisée, amadouée, désirée et le temps et la patience sont son stimuli. Une image se fait et se vit comme un voyage, un voyage entre les lignes, dans une atmosphère, dans les interstices du mouvement. Le cyanotype me permet de vivre le temps de la construction d’une image, un temps forcément lent, forcément incertain, un temps où l’éventuel dispute au probable sa présence.

Je creuse sur le papier quelques unes de mes rencontres, un papier que j’insole moi-même comme pour donner un lit, un champ, un chantier à mes impressions, à ma propre présence au monde. J’invite la lumière du jour à venir féconder ce papier pour révéler l’image qui en est imprégnée. C’est une cuisine ancienne, une sorte de pot magique dans lequel je trempe mon imaginaire comme on trempe sa plume dans une encre soigneusement affinée par le temps. ».

Faustine Badrichani

Faustine Badrichani est une artiste française basée à Hong-Kong. Son travail qui se concentre sur le corps féminin est une exploration de la féminité, mettant en avant des silhouettes nues colorées. Ses dernières œuvres sont essentiellement sur papier mais elle a également exploré le thème de la féminité à travers la sculpture (plâtre) et la peinture à l’huile sur des grands formats.

« Pour moi, peindre des femmes est un jeu entre ce qui est universel et ce qui est intime. Cette exploration est sans fin et prend de multiples formes : mes personnages n’ont pas de visages ou ne sont pas distincts, dans une tentative de mettre en avant les femmes comme une entité universelle. A l’inverse, leur nudité révèle leur intimité…».

 

Faustine Badrichani est représentée à New York par The Untitled Space, et en France par la Galerie Esther & Paul. Elle participe régulièrement à des expositions, en solo ou en groupe, à Paris et à New York.

Dominique Jeanne Benguigui

Dominique Jeanne Benguigui arrive à Paris en 1969 et s’inscrit à la Grande Chaumière et aux Beaux Arts en auditrice libre. Elle comprend rapidement que ces milieux de l’enseignement ne lui conviennent pas et se forme plutôt en autodidacte et au contact de Michel Triet pour la peinture et de Viviane Ambre pour la sculpture, deux rencontres décisives. Elle laisse alors aller sa créativité et fait du pastel à l’huile son médium de prédilection : tantôt brut, tantôt fondu du bout des doigts, les couleurs et les volumes qui apparaissent sont surprenants et enivrants. Apposés sur de superbes papiers du monde entier collectés lors de ses voyages, continuelles sources d’inspiration, le résultat est une splendeur.

En parallèle de son activité artistique, Dominique a également été agent d’artiste et a travaillé en galerie ce qui lui confère une vison à 360° du monde de l’art. C’est grâce à des rencontres et à la porosité de ses activités qu’elle fera sa première exposition rue de Seine en 1976. Depuis lors, le travail de Dominique, « le plus beau du monde » comme elle aime le dire, est une recherche constante qu’elle souhaite partager sans modération au travers de ses œuvres.

Damilola Ilori

Damilola Ilori is a Nigerian painter, born in 1995 (28 years old) in Oyo town. He holds a National Certificate in Education of Fine and Applied Arts from the Federal College of Education, Oyo.

Damilola is a semi-realist who expresses himself with muted colours, portrait and figurative works
with textured circles which was inspired by his life as a skater (he uses the skate's wheels). His compositions often emphasize the power of the eyes to create emotional and mental connection.

Damilola's work has been exhibited in Ibadan and Lagos, covered by The Guardian Nigeria, and is part of private collections including that of artist, Kehinde Wiley. Damilola's works has also being included in various auctions, home and abroad.

Damilola's work has been exhibited in Ibadan and Lagos, covered by The Guardian Nigeria, and is part of private collections including that of artist, Kehinde Wiley. Damilola's works has also being included in various auctions, home and abroad.

Caroline Jardin

Cela a toujours été l’image. Une attirance irrépressible.

Des images qui parfois font mal, véhiculent de la douleur, portent de mauvaises nouvelles. Comme ces IRM et scanners qui ont absorbé Caroline toute sa carrière de radiologue.

Il y a aussi les images comme protection, qui distancient la pénible réalité d’une mauvaise nouvelle en la rationalisant, factualisant le mal en un camaïeux de gris.

Enfin il y a l’image qui apaise et vous emporte, « fait de la musique », comme ces pastels évanescents d’Odilon Redon que Caroline m’a montrés un matin de février dans son atelier ou encore les portraits du Titien qui « saisissent l’âme » et vous transcendent.

C’est cette ambivalence qui caractérise Caroline dans son rapport à sa peinture, aux couleurs et aux thèmes qu’elle choisit.

Caroline Jardin vit à Paris. Elle peint dans son atelier parisien ou dans la sud-ouest de la France, près de Biarritz.

 

Grégoire Jobbé-Duval

Formé à l’architecture dans les bâtiments des Beaux‐Arts, c’est là-bas que Grégoire Jobbé-Duval découvre le dessin d’après modèles vivants. En 2010, lorsqu’il s’installe en Chine en tant qu’architecte, il tombe amoureux des outils et médiums chinois qu’il fait sien : la profondeur de l’encre de Chine, les pinceaux qui selon la pression exercée se gorgent d’encre puis la libère, les papiers soyeux, permettent à Grégoire de développer une expression artistique instinctive et pulsionnelle, au plus proche de ses émotions. Cette recherche de l’essentiel et de l’expression de son ressenti se traduit par un univers fait de lignes, d’aplats, en répétition, en accumulation, en rupture ou en harmonie.

« Ma pratique du dessin en noir et blanc est sans doute à mettre en perspective avec cette idée de pulsion. Je m’exprime avec des outils simples, sans artifices, sans techniques, juste l’impulsion d’un pinceau gorgé d’une encre noire. Une encre profonde qui peut se diluer, s’étaler à la recherche de ses propres frontières. Mais également une encre que l’on étire droit pour exprimer des certitudes dictées avec force ».

Charles Korman

A l’origine de tout, il y a la couleur. Souvent traitée à l’état pur, primaire, ce sont avant tout les couleurs et leur association qui guident Charles Korman dans l’appréhension de son art. Charles Korman peint sur papier et sur toile, il a recourt aux pastels sec et à la peinture vinylique mais c’est avec le bois, dans les Alpes françaises que tout a commencé :

« Charriées, polies par le ressac, les branches se reposent sur les rives du Léman. Une vague un peu plus forte et elles repartent dans les flots.

Celles qui restent sont observées, remuées du bout du pied.

En voilà quelques-unes en route. Celles aux courbes harmonieuses.

Elles ont rejoint l'atelier, sur les hauteurs du plateau du Gavot, et commenceront bientôt leurs mues colorées.

Des rives du Léman aux sommets alpins, voilà les bois de Charles ».

Charles Korman vit entre Paris et les Alpes.

Hélène Krief

Née en Tunisie ou elle a vécu jusqu'à ses 16 ans, Hélène Krief s’est tout d’abord orientée vers la Littérature, mais le geste artistique a toujours été là.

Un séjour de 10 ans au Sénégal l’initie à la littérature africaine et la sensibilise à la statuaire traditionnelle ainsi qu’aux techniques du batik ; elle travaille le pliage de tissus et les aplats sur de grandes surfaces. Après 5 ans au Québec, elle reprend de façon régulière une pratique artistique dans l’atelier de sculpture de Joëlle Lionne ainsi qu’aux ateliers des Beaux-arts de la ville de Paris.

Encre, acrylique, aquarelle, cyanotype, crayons, … les œuvres d’Hélène recourent toujours à des mediums différents. De ce mélange surgit un tracé qui lui est propre, des lignes entre courbes et ruptures qui font émerger des univers végétaux mi-abstraits, mi-figuratifs, ou encore ses « formes femmes », des silhouettes féminines chatoyantes qui nous prennent par la main et nous font découvrir la subtilité de son univers.

Aurore Lahoud-Davezac

Après avoir passé plusieurs années auprès de Richard Peduzzi en charge de la scénographie d'événements au sein de prestigieuses institutions telles que le Petit Palais, le Festival de Salzbourg ou encore des stands du Salon de l'Auto, Aurore a ressenti le besoin de transformer ses compétences artistiques en quelque chose de plus personnelle.

C'est ainsi qu'elle franchit une nouvelle étape dans sa vie professionnelle et fait de la feuille d'or son nouveau terrain de jeu.

En 2008, Aurore commence une carrière en restauration à la feuille d'or de mobiliers et patrimoines précieux et attire rapidement l'attention des plus grandes marques telles que Christian Dior Parfum ou encore d'hôtels 5 étoiles.

Depuis lors, Aurore a fait de la feuille d'or son médium de prédilection et exprime sa créativité artistique au travers de commandes de particuliers, de collaborations avec des marques de luxe ou encore via ses travaux personnels.

Marie-Laurence Lamy

Il y a 35 ans, Marie-Laurence était assise au milieu de ses cartons de déménagement pour rentrer à Paris depuis Londres. Elle voulait peindre, comme toujours, et ses yeux se sont posés sur la seule chose disponible : du carton.

Depuis lors, 35 ans, le carton est devenu son unique médium d'expression. Jetable, négligé par notre société de consommation, plié dans nos poubelles jaunes, Marie-Laurence fait de cette matière rebut son terrain de jeu. Elle y esquisse des volumes et des formes, peint, entaille, gratte, enlève les couches successives tel un chirurgien. Et puis soudain, il n'y a plus rien ni à ajouter, ni à retirer : le visages et les formes surgissent. C'est le travail exquis de Marie-Laurence Lamy.

Photo credit : Rebecca Reed

Philippe Ledru

Philippe Ledru est un photographe français né dans les années 40. Après avoir obtenu son diplôme des Arts Décoratifs à Paris, il part pour le Congo Brazzaville en 1967 pour devenir attaché culturel à l'ambassade de France. Un an plus tard, en 1968, il réalise son premier reportage photo en Angola, aux côtés des commandos portugais. Cett expérience sera déterminante pour la suite de sa carrière.

De retour à Paris en 1971, Philippe Ledru obtient sa carte de presse en tant que photographe-reporter indépendant. Il se rend alors au Cambodge en 1974 avant de rejoindre l'agence de presse Sygma. Pendant 17 ans, il parcourt le monde, au plus près des grands conflits, des festivals et du monde du cinéma. De Deauville à Cannes, en passant par le Liban et l'Afghanistan, Philippe Ledru est un témoin privilégié de son temps. Il a l'occasion de photographier de nombreuses personnalités de la culture "pop" telles que David Bowie ou Jack Nicholson mais aussi des personnalités politiques et intellectuelles.  

Lola Mathé

Après avoir travaillé pour des bureaux de tendances, et dans l'industrie de la mode et du textile, Lola a rejoint une agence de production et de création artistique (Muzéo) dont les projets sur mesure donnent une âme aux hôtels, espaces de coworking ou résidences privées et publiques. Depuis 2019, Lola a repris une pratique artistique plus personnelle et donne vie à ses émotions à travers un univers subtil, une recherche d'équilibre et d'harmonie entre couleurs, formes et textures. Le résultat ? Des collages délicats qui évoquent la fragilité et la beauté de la nature.

Sara Ödman

Des années passées à mettre sa créativité au service de grandes marques pour leurs vitrines, packagings et motifs et puis un jour une toile blanche et pas la moindre hésitation : « c’était prêt dans ma tête » explique Sara à propos de la genèse de sa vie d’artiste.

Ce qui sommeillait ? Des compositions épurées évoquant feuillages et rochers et dont les tonalités fraîches appliquées sur de grandes toiles de lin vous enveloppent tout entier et procurent un sentiment d’apaisement.

Après avoir vécu à Paris, Pékin et Lyon, ce sont finalement les réminiscences de son enfance passée dans la campagne suédoise que Sara explore et partage avec nous.

Sara est suédoise, elle est diplômée de Penninghen. Elle expos à Paris chez Esther & Paul, à Londres à la galerie Dellasposa et à Stockholm à la galerie The Ode To.

Jean-Marc Pubellier

Sur toile ou sur papier les gestes de Jean-Marc se succèdent tantôt avec douceur ne faisant parfois qu’effleurer la surface, tantôt avec violence. Des chemins se révèlent pour devenir tâches ou traits de couleur, apportant un rythme à la composition proche du végétal ou d’un paysage imaginaire. L’œuvre se construit par une accumulation de gestes, d’empreintes et d’accidents qui finissent par recouvrir presque complètement le support. Des vides demeurent néanmoins laissant apparaître la beauté du grain du papier ou de la toile.

Jean-Marc Pubellier travaille par séries : il fait 10, 15 essais avant que son travail d’écriture spontanée et abstraite n’atteigne l’équilibre parfait.

La gestuelle étant primordiale dans son travail, Jean-Marc Publlier travaille sur des formats allant de 40 à 200cm.

Ses influences : Joan Mitchell, Alechinsky, Cy Twombly, ...

Jean-Marc est diplômé des Arts Décoratifs et de Penninghen. Il vit dans la région toulousaine.

Emilia Rodriguez-Rubio

Emilia Rodriguez Rubio a grandi dans la chaleur et la lumière d'Almeria, dans le sud de l'Espagne. Dans la même ville que Carlos Perez Siquier, l'un des pionniers de l'avant-garde photographique en Espagne... un joli hasard! Française de coeur, elle a adopté la capitale il y a une dizaine d'années, pour emménager plus récemment à Pantin.

Aprés avoir étudié l'architecture technique et avoir débuté sa vie professionnelle dans le secteur du bâtiment, elle s'est formée à la photographie aux cours municipaux d'adultes de la Ville de Paris et elle a obtenu un master en Education et technologies de l'information et de la communication (TIC) à la Universitat Oberta de Catalunya de Barcelone.

Bettina Sultan

Autodidacte, Bettina Sultan s’est formée au sein de nombreux ateliers parmi lesquels celui des Beaux-Arts de Paris et de la Grande Chaumière à Montparnasse.

Depuis sa plus tendre enfance, Bettina a fait du dessin son espace de liberté où elle s’approprie et rêve le réel pour construire un univers intime et sensible où la figure féminine occupe une place prépondérante. Son œuvre est pluridisciplinaire (dessin, modelage, lithographie, … ) et se caractérise par une économie de traits et de couleurs qui croquent l’essentiel ; la douceur d’un visage, le mouvement d’une danse, la grâce d’une pose.

Francesco Vinci

Francesco Vinci est né à Monopoli, Italie, en 1982. Il s’initie aux arts plastiques au Lycée Artistique Nicolò Barabino de Gênes (Italie) et poursuit sa formation en architecture dans l’université de la même ville. En parallèle, il se passionne pour la photographie, qu’il apprend d’abord en autodidacte puis développe des compétences au contact d'amis photographes professionnels.

Début 2007, il commence à travailler comme architecte et se spécialise en perspectivisme dans plusieurs agences d’architecture à Gênes (OBR) et à Paris (Dominique Perrault, Jean-Michel Wilmotte). Ces expériences professionnelles lui permettent d’exprimer et développer ses compétences tant dans le champ des arts visuels que dans celui de l’architecture. En 2018, il suit une formation en arts et histoire visuelle au Jeu de Paume à Paris. Cette expérience ainsi que le dialogue avec Emilia font évoluer son approche à la photographie : à la photographie documentaire liée à la pratique de l’architecture s’ajoute un intérêt grandissant pour la photographie plasticienne.

Francesco & Emilia : "FE"

Emilia & Francesco sont deux individus mais un seul artiste. Ils se servent de la photographie pour construire des représentations imaginaires du réel et partager un regard poétique sur la complexité du monde. Dans leur approche de la photographie la réalité est détournée pour décrire des émotions et exprimer des réflexions profondes sur l'humain et sur la vie.

 

Esther

C’est avant tout la rencontre intime avec la création et une fascination pour la main de l’homme qui ont donné envie à Esther de faire de son métier la promotion du beau et d’ouvrir sa propre galerie d’art. Les premiers contacts avec la création sont passés par le dessins et la peinture puis c’est au travers de la photo, à partir de ses années étudiantes qu’Esther a poursuivi son expression artistique, dans une recherche constante du beau, aussi bien dans les riens du quotidiens que dans des paysages grandioses.